Comme toujours, l’auteur américain surprend en renouvelant ses thèmes. Cette-fois ci, rien de post-apocalyptique ni d’artiste-peintre au sang chaud. Céline vit a Brooklyn. Son métier : enquêtrice. Sa spécialité : retrouver des personnes disparues et lever le voile sur ce qu’il s’est passé. Cela signifie : retrouver les traces, remonter les arbres généalogiques, comprendre les réseaux, reconstituer les dernières heures voire minutes des protagonistes recherchés. Souvent 20 ans après les faits. Et c’est bien ce que Gabriela demande à Celine. Comprendre ce qu’il est advenu de Lamont, son père, photographe reconnu de la nature mais alcoolique et dépressif – suite à la perte de sa femme en raison d’une vague perfide en Californie – disparu alors qu’il s’aventurait dans les montagnes du Montana pour capturer des images de grizzlis.
Un roman passionnant ; la nature, la famille, le suspens sont entremêlés avec comme toujours une humanité et une virtuosité qui nous font chérir encore plus la plume de Peter Heller.
Benjamin
Céline, Peter Heller traduit de l’américain par Céline Leroy, Actes sud