Dans son quatrième roman, la Canadienne Emily St. John Mandel nous entraîne dans un ère apocalyptique, une traversée sans fard, au cœur de l’humain, de l’art et de la survie. Sans jamais tomber dans le piège de l’inconcevable ou de la fable à laquelle on ne croît qu’à moitié, l’écrivaine nous entraîne à un rythme effréné sur le chemin d’un monde ou le numérique et tout ce que le XXIème siècle fût, n’est plus.
Avec l’art comme fil conducteur -sur fond de Shakespeare et de Beethoven, entre autres-, avec des époques qui se chevauchent, s’entremêlent et un sens de la narration implacable et une prose addictive, Emily St. John Mandel offre un grand, très grand roman, qui reparaît tout juste en poche!
Anaïs
Station Eleven, Emily St. John Mandel, Payot & Rivages